L’analyse du cycle de vie (ACV) ou écobilan permet de répertorier les flux intervenants dans chacune des phases de la vie d’un produit (matières premières, fabrication, emballage, transport, vente, usage… fin de vie) et de les convertir en impacts sur l’environnement. Cette méthodologie s’applique à tous types de produits et matériaux. Elle est idéalement intégrée en amont du processus de conception pour orienter au plus tôt les solutions techniques à mettre en place.
Les matériaux biosourcés sont issus des produits et sous-produits de la biomasse, d’origine animale ou végétale. On retrouve par exemple le bois, le liège, le lin ou encore la laine de mouton. Les matières de formation géologique ou fossile ne font pas partie de la biomasse.
Ils permettent de fabriquer des polymères biosourcés (films et emballages) et des agromatériaux composites (revêtements, garnitures automobiles, isolants, etc.).
Les polymères biosourcés sont des matériaux renouvelables et biodégradables qui offrent une alternative aux matériaux plastiques d’origine fossile.
Selon le Code de l’Environnement (art. L541-1) un déchet qualifie « tout résidu d’un processus de production de transformation ou d’utilisation toute substance matériau produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon ». Autrement dit tout élément qui est abandonné est un déchet.
Ce n’est pas pour autant que cet élément est inutilisable en l’état ou après modification. Seuls ceux qui sont qualifiés de déchets ultimes sont réellement inutilisables et doivent être stockés pour éviter des pollutions de l’environnement.
Intégration de critères environnementaux dès la phase de conception d’un produit, afin d’en améliorer la performance environnementale tout au long de son cycle de vie (de l’extraction des matières premières jusqu’à son élimination). Tous les impacts et aspects environnementaux pertinents liés à l’ensemble du cycle de vie du produit doivent avoir été pris en compte. Toute allégation d’écoconception doit être explicitée. L’écoconception est notamment définie dans une directive européenne (2009/125) comme : « L’intégration des caractéristiques environnementales dans la conception du produit en vue d’en améliorer la performance environnementale tout au long de son cycle de vie. » L’entreprise doit être en mesure de fournir des éléments pertinents, significatifs, vérifiables et concrets démontrant qu’elle a mis en place une démarche d’écoconception.
Les écomatériaux sont souvent les matériaux traditionnels qui ont été utilisés avant l’ère industrielle. Parfois appelés matériaux « naturels » ou « alternatifs », « écomatériaux » n’est pas une appellation réglementée. Il s’agit d’un matériau de construction dont l’énergie nécessaire à sa fabrication (son « contenu énergétique ») est la plus faible possible : la mise en œuvre d’un écomatériau a un faible impact environnemental.
Consiste à récupérer des matériaux ou des produits afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité inférieure (c’est l’exemple des vêtements déposés en Relais qui sont transformés en isolant ou en chiffons)
Consiste à récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure (c’est le réemploi de votre bois initialement destiné à l’incinération, sans transformation majeure nécessaire mais le produit/matériau change d’usage
On emploie le terme de traçabilité pour désigner la possibilité qui nous est offerte de suivre la route d’un produit depuis les étapes de sa production jusqu’à celles de sa commercialisation en passant par celles de sa transformation. Ainsi la traçabilité permet entre autres de retracer l’origine d’un produit et de ses composants, de lister les lieux de stockage d’un produit et de ses composants, de recenser les contrôles effectués sur un produit et ses composants, et d’identifier tous les équipements utilisés pendant le cycle de fabrication.
La transparence est la clé du succès d’un produit éco-conçu. Afin de répondre aux besoins des consommateurs, les entreprises réalisent aujourd’hui qu’il est nécessaire de proposer des produits ou services qui ont une dimension environnement. Mais nombre d’entre elles s’adonnent au greenwashing» (éco-blanchiment), au lieu d’instaurer une véritable « green policy » en préalable à la conception de leurs produits. D’où la nécessité de la transparence qui induit la confiance des consommateurs.
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